OGP 2016 : une plateforme pour mieux connaître l’action des associations

Le wikipédia des associations

La “société civile française” englobe aujourd’hui plus d’un million d’associations et 13 millions de bénévoles. Si ces dernières militent pour des causes diverses et variées, elles ont pour point commun de créer et d’entretenir du lien social. Une fonction essentielle dans la société actuelle. 

Lancelot Pecquet l’a bien compris. Sensibilisé à ces questions durant ses années passées dans le milieu associatif, ce membre d’Etalab a entrepris pour l’OGP de cartographier la société civile française. Le but, créer un “Wikipédia des organisations”, sous forme de ressource libre qui puissent être complété par tout un chacun.

Un projet militant

Ce projet (qui n’a pas encore de nom) recense pour le moment 50 associations dont 20 ayant fait l’objet d’une enquête approfondie. « Des informations nous manquent encore » confesse Lancelot Pecquet qui espère à terme, avoir un large panel associatif.

Pour l’instant, de célèbres associations comme les Resto du Cœur et Emmaüs se mélangent à Framasoft, Bloom ou encore MaVoix. Les causes associatives retenues sont donc très diverses, allant du militantisme environnemental à la défense du logiciel libre, ou encore à la promotion de l’engagement citoyen… Mais pas de club de bridge, ni d’amical des joueurs de pétanques pour le moment : « on voulait inclure des associations qui milite réellement ».

Dialoguer avec la société civile

On retrouvera sur cette plate-forme les associations relevant de la loi 1901, possédant une personnalité juridique ou existant de manière informelle. Elles seront classées selon différents critères (causes, interlocuteurs…). Des informations complémentaires seront également disponibles comme leurs objectifs à six mois. Des éléments qui pourraient permettre une plus grande transparence de la société civile mais aussi un vrai dialogue avec celle-ci.

A nous donc, de nous mobiliser pour faire vivre cet outil qui pourrait permettre de mettre en relation plus facilement les associations et les partenaires publics dans des projets communs, mais aussi plus largement les citoyens.

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