Jeudi 8 décembre au Conseil Economique Social et Environnemental, se tenait le quatrième Sommet mondial de L’OGP. L’occasion de rencontrer ceux qui mettent leurs innovations au service d’une démocratie à réinventer.
La France au coeur du changement
Réinventer, c’est le maitre-mot des six entrepreneurs venus présenter leur technologies numériques dans le cadre d’une table ronde consacrée aux « Civic Tech ».
Mais une Civic tech , qu’est-ce que c’est ? Souvent sous forme d’applications, ces technologies du web ont pour principale fonction de recréer un dialogue entre citoyens et politiques.
Et si aujourd’hui elles se multiplient c’est parce qu’il existe une vraie demande comme explique Cyril Lage, fondateur de Cap Collectif et créateur de Parlement et citoyen : “Nous partons d’un constat : seules la transparence et la participation citoyenne peuvent changer le système. C’est la raison pour laquelle Cap Collectif existe.”
La plateforme permet à la population de contribuer aux projets parlementaires. Dernière mobilisation en date : la participation de près de 250 000 personnes à la mise en place d’un budget participatif à Rennes.
Un projet qui n’est pas sans rappeler les modes de démocraties participatives grâce auxquelles citoyens et institutions travaillent en collaboration, notamment à Grenoble où des assises citoyennes ont régulièrement lieu et où un budget participatif a été organisé au printemps 2016.
A l’étranger : mêmes problèmes, mêmes solutions
Royaume-Uni, Afrique continentale, Etats-Unis : nombreux sont les états qui aujourd’hui sont confrontés à l’opacité gouvernementale. Une opacité qui a provoquée la fondation de My Society, une plateforme britannique qui donne la possibilité de consulter des fichiers institutionnels vulgarisés. Selon Rebecca Rumbul, en charge du secteur Recherche et développement de l’entreprise, la pédagogie est la fonction première des civic tech : Notre rôle à nous, public avisé, est de donner les moyens, à un citoyen moins au fait des enjeux politiques qui le concernent, de s’informer le plus facilement possible ». Une mission que la start-up accomplit depuis 2003.
En Afrique aussi les choses bougent : Code For Africa, la première fédération pan-africaine d’entreprises technologiques et de civic tech révolutionne la communication entre politique et citoyens en permettant à tout un continent de lire des données gouvernementales. Et le nombre est une chose importante puisque l’objectif de cette méga plateforme est d’aider un maximum d’individus : « Notre but est de savoir combien de personnes nous avons été en mesure d’aider, combien vont être impactés par nos services » . L’objectif de Code For Africa : faire du datajournalisme un outil d’émancipation et de connaissances.
Faire du numérique un moyen d’action : c’est l’ambition partagée par ces pionniers du web, déterminés à faire bouger les lignes.
« Le numérique change la fabrique de la décision politique »
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